Bon, j'avance un peu dans mes déboires, car oui, j'ai eu des déboires. Après la distribution faite deux fois (car j'avais oublié une vis sur la pompe à eau qui est la dernière chose à démonter), j'ai voulu attaquer mon correcteur de hauteur. Et Grand Dieu, j'ai commencé à tutoyer la fosse sceptique des emmerdements que l'on peut avoir sur ces caisses
Donc on prend les mêmes et on recommence. On lève bibiche
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On libère la pression du circuit hydrau en faisant un quart de tour à la vis de pression du conjonteur
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On retourne dans la caisse et on met la manette vers la gauche pour l'amener en position basse et faire chuter la pression dans les suspensions
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J'en profite pour retirer les filtres du bocal pour éviter de déjauger
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Nettoyage des filtres au passage
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Une fois en dessous, on voit les défauts comme cette jauge à huile qui fuyait depuis un petit moment. On voit que le passage de la clé se fait très "facilement"
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Puis on attaque le démontage du correcteur. On libère les deux raccords de pression. Au passage, comme j'ai bien réfléchi, j'ai pris un bon jet de LHM dans la trogne. Evidemment, la pression avait chuté partout sauf sur les suspensions avant qui étaient bloquées en position haute
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Mémé ne se sent plus... Incontinence quand tu nous tiens
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Ceci fut possible au bout de 10 min à tourner petit à petit le raccord, vous noterez mon degré d'énervement bien avancé sur cette photo qui était là pour voir les conditions de travail
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Passons au second raccord de pression, et là c'est l'extase
Quand on voit l'accès pour l'appareil photo, on comprend ce que ça va donner une fois les mains dedans
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Je fais une ellipse sur les 15 minutes passées sur ce raccord dévissé dixième de tour par dixième de tour à l'aveugle
Ensuite, je peux enfin libérer le correcteur après avoir débranché les deux retours de fuite (on reviendra plus tard sur cette opération pas si simple que ça au final...)
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En commençant à décaler le correcteur, je m'aperçois que la fourchette d'actionnement de l'axe du correcteur a une tête bizarre.
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Elle semble étrangement tordue.
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Bref, on tire un peu partout pour sortir les tuyaux de pression des joints
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Un coup au dessus, un coup au dessous pour gagner de la place pour les mains
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Et hop, le correcteur est tombé. Etrangement, un retour de fuite est resté dessus à la dépose. Les extrémités semblaient bien nettes, je ne me suis pas inquiété, bien mal m'en a pris...
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Bref, j'attaque l'ouverture du correcteur qui ne semble pas être très mobile au niveau de son axe... Je profite déjà d'une nouvelle installation dans mon local sommaire au entre la cuve à mazout et la chaudière : la lumière
Récupération à l'usine d'un réflecteur destiné à la poubelle et bricolage du beau père pour le brancher sur prise 220V. Et Dieu que c'est beau !
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On commence par retirer le premier cache poussière ainsi que la membrane qu'il protège
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Un petit coup de propre qui permet d'enlever quelques petites saloperies
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On fait de même avec le second cache poussière
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On retire l'axe
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On constate la présence de quelques dépôts dans l'une des chambres
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Vue éclatée
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On remarque la propreté du corps, pas de saleté ou de rayure dans la fourrure
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Le tout remonté, l'axe est bien mobile sur ses 4 ou 5 mm
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Tentative de remise en place, et c'est là que les problèmes commencent
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Comme je le craignais, une fois le correcteur mis en place, il ne tombe pas en face de la fourchette. Après avoir fait pivoter, tenté de jouer sur le support du correcteur, j'ai du me rendre à l'évidence, il y a un truc pas à sa place... Je vous laisse apprécier le point de vue pour le passage des mains, entre le châssis, le berceau, la direction et la barre stab le tout allongé sur le dos
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Et comme un souci n'arrive jamais seul, je me rends compte que le morceau de flexible resté sur le retour du correcteur est en fait un morceau de la pieuvre qui a cassé. Et oui Mesdames Messieurs ! Je suis dans la fichtre
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S'en est suivi 2h de tentatives désespérées pour rabouter le morceau cassé sur la pieuvre qui se déchirait inexorablement à chaque essai
Nouvelle technique pour tenter d'accéder à la pieuvre par le dessus derrière le bloc
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J'ai donc laissé les vacances passer là dessus. J'ai longtemps pleuré sur l'épaule compatissante du beau père : "C'est rien mon p'tit, c'est le métier qui rentre, tu verras, ça va aller"
Après de longues discussions passionnées, l'heure est grave mes amis : nous avons décidé de supprimer la pieuvre [:ze losangiste:2] Déjà adepte de cette technique, le beau père m'a convaincu. La pieuvre réunissant trois circuits de retours de fuite indépendants, je vais supprimer le dernier circuit de la pieuvre pour le monter plus simplement sur un peigne brasé par le beau père. Vous comprendrez assez vite
Donc pour ça, il faut de la place. Le truc le plus imposant dans le coin c'est le support moteur pour la reprise de couple. Donc on attaque sa dépose. Comme il emprisonne le cardan droit, et vu que j'aime ça, on vidange la boite et on dépose le cardan
Pour le faire rapidement, dépose de la roue, de la goupille et de l'écrou de cardan, des rotules sur la fusée et des vis maintenant le roulement de cardan.
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C'est vite dit, mais j'ai essayé de démonter l'écrou de cardan à la main pendant 30min avant de réfléchir que j'avais une péteuse du tonnerre dans mes nouveaux outils
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On accède au support moteur. Vous m'excuserez pour les photos, mon ancien appareil a rendu l'âme (quand je vous dis que tout me claque dans les mains
)
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On retire les 4 vis qui sont très bien serrées !
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Et hop dépose
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Après un long, très long nettoyage à base de grattoir, tournevis et brosse métallique !
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J'accède à la tringlerie de la fourchette de hauteur avant
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Sur cette photo on doit devine qu'elle est simplement maintenue à gauche par une épingle à travers un support, épingle difficile à atteindre et qui m'a sauté à la gueule quand je l'ai enlevée. Pas la peine de préciser qu'elle est aujourd'hui portée disparue
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On repère la position du collier pour tenter de conserver un bon réglage de la hauteur et on dépose tout ça. On peut le comparer avec une tringlerie fournie par le beau père
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La fourchette semble un peu moins tordue, mais pour le coup je suis une nouvelle fois scpetique...
J'ai commencé à vouloir repérer les deux autres retours sur la pieuvre que je vais devoir couper et ramener sur mon peigne. Mais les travaux de la maison m'ont appelé. Donc on en est resté là, moi et ma joie de vivre
Voici donc mes armes pour mon prochain combat !
Le fameux peigne brasé par Maestro le Beau Père
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Et de quoi refaire au propre les retours de fuite (flexibles hydrualiques de chez Lambert Frères)
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Et voilà pour aujourd'hui